L'HISTOIREDU GOLF DE WIMEREUX
Le site actuel abrite une partie du “Camp de Droite” : Napoléon I qui envisage la conquête de l’Angleterre fait construire ou améliorer les ports d’Ambleteuse, Wimereux, Boulogne et Etaples. 2300 bateaux sont réunis. 2500 hommes construisent le port de Wimereux. Les chevaux sont parqués sur le site du golf actuel. L’appareillage de la flotte n’aura jamais lieu.
La Société des Courses de Boulogne abandonne le communal d’Ambleteuse trop éloigné et prend un bail de 20 ans sur le terrain d’Aubengue (site du golf d’aujourd’hui) dont la terre a été fertilisée par les chevaux du camp, pour y créer un nouvel hippodrome. “ L’herbe y est dense rase et peu glissante ” rapporte le conseil municipal. Les premières courses auront lieu les 23, 25 et 30 août 1837. Le champ de course d’Aubengue (à cette époque on écrivait Hobengues) tient son nom du manoir d’Hobengues situé au-delà du coteau de Waterzelle. Le tour de piste mesure 1,25 mile. Le virage actuel de la Pointe aux Oies épouse exactement la courbe du virage ouest de la piste de l’époque. La piste Nord était double : le tracé le plus au nord était coupé par une “rivière” qui n’était autre que le ruisseau que nous traversons aujourd’hui pour aller au practice.
Le paquebot anglais “Union” venant d’Angleterre débarque dans le port d’Ambleteuse 300 passagers allant au champ de course. (Dernier paquebot à utiliser ce port qui s’ensable).
Napoléon III fait installer à la Pointe aux Oies un camp d’entraînement militaire pour préparer les expéditions avec son alliée l’Angleterre. On retrouve sur le site de nombreuses balles de plomb et en particulier les premières balles à jupe. De nombreux militaires participent aux courses ; ils ont fait aménager la route de Boulogne à Aubengue ; on note la présence de la Princesse Bonaparte, du Prince de Varsovie, de la Princesse de Croy. Le tout Boulogne traversera à cette occasion “ cette ville improvisée qui s’appelle le camp de Wimereux ” Le camp sera levé en 1856 mais la route restera.
La Société des Courses signe un nouveau bail de 20 ans pour pouvoir utiliser le champ de courses. La ligne Boulogne – Calais se construit avec une gare à Wimereux et Aubengue. (Cette gare est située à l’emplacement du passage à niveau actuel sur la route qui relie le hameau de Slack à la zone industrielle de Wimereux. Il en a gardé le nom.)
Le champ de course a été équipé du télégraphe. Le péage, le paddock et le buffet sont remis à neuf ; Le total des prix dépasse 50 000 F. (Francs or de l’époque). On compte 20 000 entrées. 5 000 voyageurs descendent à la station d’Aubengue le jour de la course où s’affrontent cavaliers français et anglais pour la plus grande joie des parieurs du Pari Mutuel créé en 1887. Le retour des courses attire, sur la route qui relie la Pointe aux Oies à Boulogne, une foule disparate qui vient admirer les équipages rivalisant de luxe et d’élégance. La semaine des courses, cloturée par un bal huppé, (un organisateur sera provoqué en duel pour n’avoir pas invité l’offensé !) est l’apogée de la saison pour les stations de renom que sont devenues Boulogne et Wimereux.
M. Lonquéty, propriétaire du terrain, fait construire un embranchement privé de la gare d’Aubengue à la Pointe aux Oies. Il veut y créer une station balnéaire et valoriser les terrains qu’il possède. Les restes de la digue qui porte son nom sont encore visibles entre la Pointe aux Oies et l’embouchure de la Slack. Les hôtels ou les “chalets” construits derrière cette digue seront détruits pendant la guerre de 1940.
DEBUT DU SIECLEET CREATION DU GOLF
Wimereux est la station balnéaire à la mode. Les touristes français y font construire ou y louent des “chalets”. Les bains de mer et le climat, ont une réputation internationale. Les touristes anglais débarquent en masse dans les hôtels de luxe, viennent aux courses et apprécient la cuisine française.
Quelques Boulonnais initiés au jeu de golf en Angleterre et les hôteliers locaux pour satisfaire leur clientèle, cherchent à créer un “terrain de jeu” pour attirer la “gentry”.
Le Boulogne Wimereux Golf Club est créé en 1900 ; un terrain est aménagé sur 2 km, de la Crèche à l’hôtel Splendid (entre Boulogne et Wimereux). Cette tentative est éphémère. Le 16 août 1900 en l’étude de Maître Dezairs, notaire à Boulogne est adjugé un droit exclusif d’établir un “jeu de golf ” sis à l’hippodrome d’Aubengue propriété de M. Lonquéty qui cherche à développer la station de la Pointe aux Oies.
Le comité du “Boulogne Golf Club” se réunit à l’hôtel des Pompiers de Boulogne dont il fait son siège. Son président est le Docteur Aigre ; les vice-présidents sont Félix Adam (membre actif de la société des courses et futur Maire de Boulogne) et Maurice Ulcocq (Ministre plénipotentiaire de l’Ile Maurice). Le capitaine des équipes est M.O. Stevens. Geo Walls est le “professionnal”. Parmi les membres du comité on note les noms d’Haffreingue, Altazin, de Mademoiselle de Beaumont et d’un grand nombre d’Anglais. Un terrain de 9 trous est tracé au centre de la piste de l’hippodrome : c’est le site actuel.
M. Lonquéty ne renouvelle pas le bail à la Société des Courses qui se retrouve sans terrain. Cette situation de crise entraîne le départ du comité de certains membres comme Mademoiselle de Beaumont et de Monsieur Altazin qui sont partie prenante dans la Société des Courses. Lorsque la Société des Courses se sera installée à l’Inquéterie en 1908 elle accueillera un golf concurrent le “Boulogne Golfing Society” en réponse à la décision de M. Lonquéty et au Boulogne Golf Club. Malgré son nom à consonance anglosaxonne il semble bien que le “Boulogne Golfing Society” ait été le “golf des Boulonnais” par opposition au “golf des Anglais et des touristes” installé à Aubengue.
L’hôtel Cosmopolite situé à la Pointe aux Oies abrite provisoirement le club house. Il s’appellera successivement l’hôtel “ Cosmopolite et du Golf ” puis “l’hôtel du Golf”.
De golf d’été le golf devient un golf permanent de 18 trous. L’Association qui le gère s’affilie à la Fédération française de Golf et améliore le terrain. Le parcours est parsemé de massifs de genets, de bruyères et d’ajoncs. L’herbe naturelle qui y pousse, semblable à celle des meilleurs golfs écossais, est très appréciée des “Sportsmen”. De l’avis de tous c’est “a delightfull place” de plus en plus apprécié de la “Gentry” qui réside au Splendid, le palace de Wimereux situé près du casino, à l’extrémité sud de la plage. Des navettes assurent la liaison entre le terrain et l’hôtel.
M. Dobelle propriétaire de plusieurs hôtels à Wimereux reprend le Cosmopolite. Lui-même est joueur de golf ; il est aussi proche de M. Lonquéty. Il donne une nouvelle impulsion à l’Association : un élégant et confortable pavillon qui abrite le club house est construit entre le green du 12 et le départ du 13 (trous actuels). On peut encore y voir les fondations. L’Association signe un bail de 50 ans avec M. Lonquéty.
Inauguration du nouveau club house. La coupe du challenge de la Ville de Boulogne réunit plus de 50 compétiteurs. Des coupes sont offertes tout au long de la semaine par le Maire de Boulogne, le fermier du Casino de Boulogne, le propriétaire du Casino de Wimereux, la compagnie des Chemins de Fer du Nord, la Compagnie des Tramways… “Les luttes sont vives entre joueurs anglais et français, mais bien que chaudement disputées, les parties de ce royal et ancien jeu obéissent à l’étiquette que le très affable comité ne manque pas de faire respecter” rapporte un chroniqueur de l’époque.
Les moyens de communication sont nombreux et faciles : tramways électriques allant de Boulogne au terrain de jeu ; trains jusqu’à la gare d’Aubengue ; trains Renard reliant Wimereux à Audresselles.
GUERRE DE 14 - 18
Les links sont désertés par les touristes mais la région sert de base arrière à toutes les troupes alliées. De nombreux hôpitaux sont installés dans les hôtels de Boulogne et Wimereux pour accueillir les blessés. Les officiers anglais au repos ou employés des hôpitaux investissent le club house et en font leur mess. D’autres viennent des environs pratiquer leur sport favori. Ils font entretenir le terrain par les soldats. Alexander Flemming, (anobli après sa découverte de la pénicilline) tente de soigner la gangrène des blessés. Il pratique, pour ses recherches, des dissections toute la journée ; la nuit il vient s’exercer sur le putting green du Splendid à la lumière des phares de sa voiture conduite par son chauffeur : il sera vertement réprimandé par la Military Police qui craint les bombardements allemands. Il sera un joueur assidu du terrain de Wimereux pendant cette sombre période.
ENTRE LES 2 GUERRES
Après la guerre, un industriel anglais M. F.N. Pickett rachète toutes les actions de l’Association. Il demande à 2 architectes le Major Campbell et le major Hutchinson de reconstruire un golf. Le terrain devient un 18 trous de 5684 m. construit sur le modèle des golfs écossais. Il connaît un succès extraordinaire et devient un parcours de championnat connu internationalement. Le Boulogne Golf Club, fort de ses 200 membres, éclipse le Boulogne Golfing Society qui ne compte que 40 sociétaires essentiellement des personnes du milieu maritime boulonnais. A cette époque le club a un président anglais et deux comités, un anglais et un français ! J.E. Carter viceconsul de Grande-Bretagne arrive au comité. Il jouera un rôle important dans la relance du club après guerre. Le club a un rayonnement que l’on mesure mal aujourd’hui : en 1935 il reçoit le Ladies Open Championship gagné par Miss Molly Gourley, Présidente de la Ladies Golfing Association. La championne de France Mlle Thion de la Chaume joue sur le terrain. A. Massy remporte l’Open Professionnel Chapionship. Les rencontres internationales France-Hollande et France-Belgique se jouent à Wimereux.
GUERREDE 39 - 45
En août 39 les officiers anglais basés à Boulogne et Calais investissent le terrain. Ils sont remplacés dès juin 40 par les officiers de l’armée allemande et par les ingénieurs de l’organisation Todt qui occupent le club house et la propriété de M. René Depreux, le château Barry. Ils construisent une voie ferrée Aubengue – Pointe aux Oies non pour amener des golfeurs sur le terrain mais pour amener sur le golf les canons qui enverront leurs premiers obus de 280 dès le mois d’août sur l’Angleterre. L’armée allemande installe un vaste dépôt de matériaux appelé Pipark pour alimenter les différents chantiers : Blockhaus, batterie de D.C.A., ligne de défense. De ce dépôt partait un réseau de voies étroites pour wagonnets destinés au transport des matériaux, vivres et munitions. Le terrain est coupé de routes en béton et de voies de chemin de fer. Les blockhaus apparaissent. Certains affirment qu’Hitler serait venu inspecter les travaux entrepris sur le golf le 24 décembre 1940.
Ces installations sont des cibles pour l’aviation alliée dont les raids détruisent le club house.
Début 44, les Allemands se rendent compte que le château Barry qu’ils occupent sert de repère lors des attaques aériennes et le font sauter. Il ne reste de la propriété de Monsieur René Depreux que les écuries et le logement du garde.
APRES-GUERRELA RECONSTRUCTION
Le terrain est méconnaissable pour les golfeurs : les blockhaus sont partout présents, le terrain est miné, les routes et les voies ferrées le traversent et les raids aériens ont laissé de nombreux cratères. Il sera abandonné par les golfeurs durant 15 ans.
Si M. F.J.E. Carter est devenu Consul de Grande-Bretagne cela ne l’empêche pas d’avoir gardé intacte sa passion pour la balle blanche et pour le terrain de Wimereux en particulier. Il connaissait très bien Winston Churchill pour avoir combattu avec lui en Afrique du Sud pendant la guerre des Boers. Faits prisonniers ils s’étaient évadés ensemble. Il fait le lien entre les bonnes volontés anglaises et françaises intéressées par la reconstruction du golf et notamment Messieurs René Depreux, Georges Caux, André Fourmentin, Joseph Malahieude… Georges Caux se charge du difficile dossier des dommages de guerre qu’il conduit remarquablement.
René Depreux est porté à la présidence de l’Association et fédère les énergies pour lancer la reconstruction qu’il finance pour partie à titre personnel. M. Lévrier est choisi comme architecte pour le dessin d’un nouveau parcours qui compte 9 trous côté mer et 9 trous côté campagne. André Fourmentin, cheville ouvrière de ce déploiement d’énergie et de générosité, récupère des arbres mis à la disposition de la région Boulonnaise pour les planter sur le golf. L’entreprise de Joseph Malahieude construit le club house actuel.
Le 14 juillet, avec un vent soufflant par rafales, on ouvre les 9 premiers trous. “ timide ouverture que celle du 14 juillet : les greens sont à peine jouables, le club house n’est pas terminé mais une foi communicative anime tous les joueurs ; les anciens surtout sont heureux de retrouver leur parcours d’avant-guerre et les jeunes sont gagnés par l’enthousiasme de leurs ainés ”, explique André Fourmentin dans la revue de la Chambre de Commerce. Des courriers sont échangés avec la F.F.G. au nom de la “Société sportive d’Aubengue Golf Club” à partir de 1956 et le 12 novembre 1958 le comité directeur de la F.F.G., présidé par M. Léglise, entérine l’affiliation du “ Golf de Wimereux ” à la Fédération. L’Association avait déposé ses statuts en Préfecture, le 3 novembre, sous son nom actuel.
Le jour de Pâques, c’est l’ouverture des 18 trous. André Fourmentin nous rappelle dans son compte rendu : “ le parking des voitures était plein ; les joueurs se succédaient sur le parcours, les membres non joueurs se pressaient dans la salle à manger coquettement décorée ou autour du bar exposé au midi pendant qu’un soleil radieux éclairait de ses rayons printaniers cette belle journée. Au milieu du terrain Paul Hausséguy, l’un des meilleurs professeurs français initiait de 8 heures du matin à 8 heures du soir les débutants sans arriver à les prendre tous ”. L’ouverture officielle a lieu le 3 mai avec la Coupe de l’Atlantic. André Fourmentin poursuit : “ on retrouvera au restaurant ou au bar les conversations d’avant-guerre sur la qualité du terrain, (le meilleur de France d’après les experts), sur la longueur des drives des champions, sur les progrès des débutants, sur l’ambiance du golf de Wimereux pendant qu’on ne se lassera pas d’admirer la vue sur la campagne verdoyante ou le magnifique coucher de soleil sur la mer”.
Le golf est fort de 100 à 120 membres ; très ouvert, il compte des Boulonnais, Wimereusiens, Calaisiens, Lillois de toutes professions. C’est encore l’époque des caddies sous la tutelle d’Emile Dupont caddie master. Ils se nomment, entre autres, Emile et Gaston Bouclet, Aline, Georgette, Jeannine et Suzanne qui sont caddies et à l’occasion professeur : “ Min fieu te veux jouer au golf ? Te fais comme mi : te prein ton club, tu ravise eut’ balle et te saques eut’ den ”, se rappelle un sénior nostalgique ému par la sollicitude de son caddie.
Sur l’initiative de Jacques Monneret, la S.C.I. de La Baie Saint Jean est créée en 1980 en vue de l’acquisition des 56 ha. appartenant à l’indivision Marbeaux-Lonquéty sur lesquels sont construits une partie du golf et le club house. Chaque membre du club est invité à souscrire une ou plusieurs actions. Les héritiers vendeurs ont tenu à ce que leur terrain reste à l’usage des golfeurs : qu’ils en soient remerciés !
Le terrain est entretenu par 2 ouvriers dirigés par Irénée Butez qui ajoute le bunker du 9 qu’il dissimule soigneusement pour que les Anglais ne le voient pas ! Le club house est tel qu’il est aujourd’hui sans la véranda ; une petite véranda prolonge la cuisine. Les repas sont servis par Madame Marmin et sa Fille Edith dans le secrétariat actuel qui était la salle à manger. Madame Marmin tient à jour le livre des compétitions. La commission sportive composée d’André Fourmentin et de Charles Honoré attribue les handicaps. La coupe des propriétaires d’Ambleteuse créée en 1962 est déjà très courue. Une équipe composée entre autres de Raymond Pouilly, Jacques Pollet, G. Lejeune, Pierre Honoré, Jean Delassus, B. de Vareilles… disputent chaque année la Saint-Sauveur. Jacques et Audrey Pollet, Jacques Dhamelincourt, Joseph Malahieude, Roger et Françoise Brunet, Georges Lejeune, Paul Waellens sont parmi les membres les plus assidus. L’Association a connu des jours difficiles mais nos aînés ont tenu bon.
Sous la présidence de Michel Blondel et avec l’aide de Jacques Pollet, l’Association fait l’acquisition en 1990, auprès de M. Michel de la Gorgue de Rosny, de 15 ha. environ où sont dessinés les trous 1, 18, 5 et 17. Plus tard l’Association fera l’acquisition du terrain du practice actuel en achetant le terrain de M. René Depreux. Le golf se développe. Il compte plus de 500 membres. Le terrain porté à 6361 m. en fait un des plus longs de France. Le club house est rénové et une terrasse est construite devant la véranda. Un projet de création de 9 trous supplémentaires est étudié. Le nouveau practice est réalisé.
Sous la présidence de Paul Copin, l’abri du practice sera construit en 1996 et “Le grand chantier” de l’arrosage automatique des départs, greens et avant-greens, cher au green-keeper Jacques Chevalier, démarrera en 1997 pour se finaliser en 1998. La qualité du jeu va en être sensiblement améliorée. Le links de Wimereux, tout en gardant ses spécificités d’origine, est de plus en plus fréquenté par des golfeurs extérieurs dont les green-fees permettent à l’Association de renouveler l’ensemble du parc des machines et d’envisager de nouveaux travaux pour l’avenir. Malgré le nombre grandissant de joueurs, l’ambiance du club reste telle que les anciens ont su la créer et la préserver. C’est au dire de chacun, membre ou visiteur, une des caractéristiques fondamentales du club de Wimereux.
LES PRESIDENTS DEPUIS LA CREATION DE L'ASSOCIATION "GOLF DE WIMEREUX"
- 1958 : René Depreux et son Président délégué, André Fourmentin
- 1978 : Jacques Pollet
- 1983 : Jacques Monneret
- 1989 : Michel Blondel
- 1995 : Paul Copin
- 2003 : Éric Lhotellier
- 2007 : Jean-Pierre Pollet
- 2017 : Jacques Paveau
- 2023 : Valérie Sobierajski
LES PROS DEPUIS LA CREATION DE L'ASSOCIATION "GOLF DE WIMEREUX"
- 1958 : Paul Hausséguy
- 1963 : Louis Maisonnave
- 1968 : M. Gaud
- 1968 : M. Stitou
- 1968 : M. Kiekens
- 1978 : Jean Moréa
- 1983 : M. Russier-Meray
- 1983 : Jean-Marie Flory
- 1989 : Hugues Marconi
- 1995 : Frantz du Réau
- 2000 : Alan White
- 2001 : Alexandre Devaux
- 2023 : Alexandre Devaux et Antoine (Tony) Putod